dimanche 30 mai 2010

Bonne fête les mamans

Bon alors moi, aujourd'hui j'ai eu droit à un pense-bête de la part de ma fille (visiblement un petit compte à régler quant aux différents oublis dont elle a dû être la victime !!!) et un poème composé par mon fils. Rien que du très normal, qui fait toujours autant plaisir quand c'est offert avec un grand sourire dès le petit-déjeuner et qu'on n'est pas censée en avoir entendu parler depuis une semaine.
Du côté du mari, il y a une règle simple : interdiction formelle de tout cadeau utilitaire à usage familial. Sont donc bannis, sous peine de divorce immédiat, robot ménager, fer à repasser ou moule à gâteau. En revanche, tout présent futile est le bienvenu !


Cette fête des mères n'a donc pas failli à notre loi matrimoniale et, en tout égoïsme, j'ai eu droit à une petite après-midi en solitaire, sans enfants, ni mari mais avec petit léchage de vitrines, flânerie (prolongée) dans la FNAC locale (en l'occurence Borders dans Wheelock Place) et pédicure...


Le contrat a été respecté : tout ça ne sert à rien mais qu'est-ce que ça fait du bien !!!!

Et Bonne fête Maman !!!

samedi 29 mai 2010

Vesak Day

Encore un nouveau jour férié, ce 28 mai 2010 ou plus exactement le 15ème jour du 4ème mois lunaire. C'est la plus importante célébration dans le calendrier bouddhiste, le jour où Bouddha est né, a atteint l’illumination et est entré au nirvana. Pendant cette journée, les croyants se pressent dans les principaux temples et monastères bouddhistes de Singapour pour prier, brûler de l'encens et déposer des offrandes. Curieux, nous avons tenté de voir comment les singapouriens fêtaient Vesak Day. Nous voilà donc rendus au Lian Shan Shuang Lin Temple, le plus vieux temple bouddhiste de Singapour et l'un des plus grands d'Asie du Sud-Est. Entouré de HDBs et juste à côté de l'autoroute, il n'en est pas moins très beau avec son portail décoré, ses portes peintes, ses bonsaïs et ses lotus. En ce jour de cérémonie, le temple fourmillait de vie, les enfants couraient, les familles priaient face aux différents autels et surtout faisaient longuement la queue pour le bain de Bouddha ("Bathing Buddha").
Commémorant la légende de l'enfant arrosé peu après sa naissance par l'eau de 9 dragons, "Bathing Buddha" consiste à doucher une petite statuette avec de l'eau parfumée. Ce rituel permettrait de se débarasser des mauvais sentiments tels que l'envie, la haine ou l'igonorance et de purifier corps, parole et esprit.
Bien que la cérémonie soit vraiment importante pour la communauté bouddhiste, on constate que la solennité ostentatoire n'est pas de mise. Si le temple a bien revêtu ses habits de fête avec drapeaux, chants ou stock d'encens, du côté des croyants, on ne fait pas de chichis sur le dress code. On croise ainsi indifféremment le jeune bien looké, la "auntie" en savate, l'indienne en sari, la singapourienne en jupe ultra-courte ou le gamin en tee-shirt. De même, sur le plan des pratiques, les gens prient tout aussi solennellement face à la statue de Bouddha que face aux échafaudages qui bordent le temple en pleine rénovation. Peu importe le cadre, ce qui compte c'est la prière et la dévotion...

Bon allez, pour finir, une petite parole de Buddha : The mind precedes all things, the mind dominates them, they are all mind-made. If a person speaks or acts with a pure mind, happiness will follow him like a shadow that never leaves.

Lian Shan Shuang Lin Temple, 184E Jalan Toa Payoh.

mercredi 26 mai 2010

Singapore by night

Singapour, c'est une ville de transit, un endroit où, en général, on ne s'arrête pas trop longtemps entre deux avions. Disons pudiquement que ce n'est pas le plus haut lieu touristique d'Asie du Sud-Est même si, pour y vivre désormais, je trouve qu'il s'en dégage un charme certain issu de la multiculturalité et de la modernité de la ville.
Partie dûment armée de guides touristiques bien connus, je me suis vite rendue compte que les auteurs avaient dû galérer un peu pour donner ses lettres de noblesse à cette ville où un monastère bouddhiste ne se trouve pas au milieu des rizières mais peut être perdu au milieu des HDBs, les prières s'égrenant au son des marteaux piqueurs...
Pour autant, un point sur lequel tous ces inviteurs à voyager sont d'accord, c'est bien la vie nocturne de Singapour ! Hyper facile d'aller manger dans des restaurants branchés ou des bouis-bouis sans prétention, ultra-simple d'aller boire un coup dans un bar à la mode... Manque de pot, c'est typiquement le genre de truc qu'une famille normale avec 3 enfants (dont un bébé et donc sans grasse mat') ne peut pas faire régulièrement !!! Ben oui forcément, sans maid, le recours indispensable à la baby-sitter rend toute tentative de sortie impromptue impossible.

Néanmoins, pour une fois, on a planifié un peu en avance et on a siroté, en bonne compagnie, du champagne au 71ème étage du Swissotel Stamford, au bar New Asia, sous les lumières tamisées et dans la douceur d'un disco pas agressif.... Je n'ai que deux mots à vous dire : ALLEZ-Y, profitez de votre soirée et mettez-vous en plein les mirettes.

Just enjoy....


Swissotel The Stamford Singapore, 2 Stamford Road.
Si vous êtes gourmand et ne chipotez pas sur le nombre d'étages, le restaurant Equinoxe, à l'étage du dessous, vous offre (enfin "offrir" c'est juste une façon de parler) des tables avec une vue tout aussi magnifique.

lundi 24 mai 2010

Bali

Bali, c’est déjà l’Indonésie mais l’Indonésie avec un développement touristique intense et donc un certain confort pour les occidentaux qui se pressent pour visiter l’île des Dieux, petite perle à 2 h de vol de Singapour.
Bali, pour nos premières vacances asiatiques, c’était l’assurance de ne pas se retrouver sans eau potable avec un bébé, de trouver des restaurants partout et des hôtels dignes de ce nom avec une vraie salle de bain et des toilettes mais aussi la possibilité de faire autre chose que plage et piscine ! Evidemment, nous ne sommes pas les seuls à penser à cela et nous avons plus entendu parler français en une semaine qu’en 6 mois à Singapour !
Si les zones très touristiques du Sud (du côté de Seminiak) ne risquent pas de m’attirer à nouveau (trop de monde, mer dangereuse, plage pas propre), Bali a néanmoins un charme certain. Si je devais accoler un adjectif à cette île, ce serait « gracieux ». La grâce transparaît dans la simplicité des sarongs portés par les femmes, dans l’élégance des gestes qui accompagnent les offrandes, dans les paysages vert tendre des rizières, dans la beauté des temples ou dans le sourire des balinais dont la gentillesse est une réalité (surtout s’ils n’ont rien à vendre !).
L’île des Dieux mérite bien son nom. Les dieux de l’hindouisme (mais revisités à la balinaise) sont partout : dans les temples (familiaux, communautaires ou publics), honorés par les petites offrandes de fleurs disséminées dans les rues, dans les statues qui ornent les places publiques, dans les autels qui décorent rizières comme jardins d’hôtel. Partout des démons aux yeux exorbités nous ont accompagnés, nous regardant entrer, au travers des portes sculptées dans les sanctuaires où des prêtres vêtus de blanc des pieds à la tête conduisaient les cérémonies : une clochette qui tinte pour appeler les dieux, trois aspersions d’eau bénite sur les mains, la bouche et le front pour purifier actions, paroles et pensées, des prières incompréhensibles pour nous, des mouvements gracieux de mains qui s’envolent vers le ciel. La religion est omniprésente chez les balinais, jusque sur leur carte d’identité où la mention de la croyance doit être portée, le terme « athée » n’étant pas recevable.
Dans certains cas, les temples doivent aussi être partagés avec d’autres habitants que sont les singes qui ont très bien compris ce que représente le tourisme en terme de manne alimentaire. En d’autres termes, ignorant les politiques de préservation visant à conserver les animaux dans leur état naturel grâce à des dons d'argent désintéressés de gentils touristes, les macaques ont assimilé les pratiques commerciales en circuit court. Plusieurs options possibles :
- pour le pacifique : la banane arrive directement de la part du germain à sandale et le singe la déguste tranquillement à distance respectable.
- pour l’impatient : si la sus-dite banane ne vient pas assez vite, un petit arrachage est tout à fait envisageable, éventuellement accompagné de griffure ou de morsure le cas échéant, pour indiquer au japonais gominé qu’il faudrait accélérer.
- pour le curieux : une fouille directe dans le sac à dos permet de repérer rapidement si la danoise à coup de soleil ne cacherait pas un petit paquet de chips.
- pour le malin : un petit vol de lunettes de vue sur une touriste sexagénaire pas trop vive, une aimable balinaise qui les récupère au péril de sa vie grâce à un don généreux de cacahuètes, une française reconnaissante qui distribue en remerciement quelques roupiahs à la "courageuse" autochtone... Une joint-venture en somme ...

samedi 22 mai 2010

Un après-midi de fille

Jusqu'à présent je n'ai que peu pratiqué le shopping qui est, dit-on, le sport national de Singapour, l'autre étant la bouffe bien que les deux soient un peu antinomiques, fried rice et taille 36 ne faisant pas vraiment bon ménage. A peine avais-je traîné dans les malls d'Orchard pour trouver le minimum vital indispensable à ma nouvelle vie urbaine équatoriale, à savoir :
- une paire de tongs confortables car ici 1) il fait chaud, 2) on se déchausse sans arrêt que ce soit dans les temples, dans les maisons ou les appartements, dans les cabines d'essayage etc.
- un parapluie pour essayer de protéger les dites-tongs quand il pleut (mais en général mieux vaut les enlever puisque de toute façon vous êtes mouillée au moins jusqu'aux genoux),
- du mascara water-proof pour essayer d'éviter les panda-eyes post-transpiration, post-piscine ou post-averse.

Depuis quasi-rien...

Cette après-midi, profitant de la présence du père et d'enfants fatigués supposés tous se reposer, j'ai discrètement pris mon sac et ma carte EZ-link (mon sésame personnel pour me déplacer en bus et en métro) pour me rendre à Takashimaya, le Printemps local. Mais attention, rien que de l'utile... Je ne suis évidemment pas du genre à acheter des trucs qui ne servent à rien, des vêtements que je ne mettrai jamais ou des escarpins qui font mal aux pieds. J'avais donc un programme d'achat très précis :
- un maillot de bain, les miens commençant à donner des signes de faiblesse. Les pauvres, ils ne sont pas habitués à être plus utilisés en 15 jours à Singapour qu'en 2 ans en France;
-une paire de nu-pieds avec un cahier des charges simplissime et tout à fait irréalisable : des chaussures jolies, confortables, qui vont avec tout et pas trop chères...
Mais là, au rayon "Shoes" de Takashimaya, impossible d'échapper à la dure réalité du fossé culturel entre Paris et Singapour ! La chaussure rutile de faux diamants, étincelle de strass, luit de vernis, frétille de franges, rugit sous l'imprimé léopard, porte de la moumoute rose ou blanche, voire même une mini-tête de vison en fourrure avec yeux en strass. En plus de ces discrets attributs, le soulier peut être doré, argenté, rose fuschia, vert sapin ou bleu turquoise. N'oublions pas les éventuels pompons, fleurs en cuirs ou perles qui peuvent se surajouter à tout le reste. Le confort n'étant visiblement pas l'objectif recherché, tout cela se décline en général en hyper-plat, en talons de 10 cm, éventuellement compensés et/ou en mules.
Si le spectacle était fort intéressant sur le plan esthétique, je suis néanmoins repartie sans ma paire de chaussures idéale que j'irai rechercher dans quelque temps, quand, suffisamment acclimatée, je trouverai que, sans diamant, une tong ne vaut pas la peine d'être portée.
Bon je n'ai quand même pas perdu mon après-midi . Au final, j'ai trouvé, non sans peine, un maillot de bain, inévitablement rembourré, qui a passé l'épreuve de la cabine d'essayage à l'éclairage qui fait ressortir, conte toute attente commerciale, cellulite et teint de lavabo. Et puis, pour faire la jolie dans les soirées à l'arrêt de bus, je n'ai pu résister à l'appel d'une une petite robe (presque donnée) chez Uniqlo. Enfin, merveille de la mondialisation, j'ai même trouvé un magasin Aesop qui me permettra de fournir à ma blanche peau toutes les crèmes hydratantes et anti-rides dont elle a besoin.

Et puis, comme je sens que ça vous inquiète, après mes pérégrinations de shoppeuse amatrice, la carte bleue se porte bien et j'ai même pu annoncer le prix du maillot de bain sans que Fred s'étrangle....

Takashimaya S.C., Ngee Ann City, 391 Orchard Road.
Aesop, Ngee Ann City, # B1-50.

mercredi 19 mai 2010

Haw Par Villa

Amis du kitsch, ne manquez pas Haw Par Villa, à l'origine le domaine des inventeurs du fameux Baume du Tigre. Ce parc est en fait une contribution rendue par Aw Boon, héritier de la fortune du Tiger Balm, à la société qui l'a rendu si riche. Le discours officiel est que le parc vise à préserver et à transmettre les valeurs chinoises.
Concrètement, le parc, bourré de statues multicolores au look improbable, donne les clés de légendes traditionnelles chinoises et dégouline de discours moralisateurs visant à expliquer qu'il faut être gentil avec les anciens, obéissant, travailleur, généreux avec les nécessiteux et qu'il ne faut surtout pas jouer, aller voir les prostitués, voler ou tuer (des fois qu'on serait tenté...). Au cas où vous seriez vraiment obtus, la représentation des "Dix régions de l'enfer", à vraiment ne pas manquer dans le parc, est censée vous montrer ce qui vous attend quand vous passerez l'équivalent du Jugement Dernier.
Dans la tradition bouddhiste chinoise, Les "Ten Courts of Hell" sont une sorte de purgatoire que les pécheurs traversent et dans lesquels ils sont jugés pour leurs fautes dans 10 tribunaux successifs. Le premier est une sorte de gare de triage dans laquelle les plus vertueux sont orientés vers le Pont Doré menant au paradis alors que les méchants doivent subir les jugements de huit tribunaux. La dernière et dixième cour décide de la forme de réincarnation qui sera attribuée à chacun, la réincarnation étant une sorte de récompense (ou pas) liée au comportement sur terre. Si vous avez eu une conduite exemplaire dans cette vie, pas de problème mais, en revanche, si vous avez fauté, vous n'allez pas rigoler dans l'au-delà !
Petit aperçu :
- si vous vous êtes prostituée, vous serez noyée dans un bain de sang.
- si vous ne payez pas vos impôts, on vous écrasera sous une lourde pierre.
- si vous avez menti, on vous arrachera la langue.
- si vous avez lu de la pornographie, vous serez coupé en deux dans le sens horizontal.
- si vous n'avez pas respecté les anciens, on vous arrachera les entrailles.
Et encore bien d'autres gentillesses de ce type... En tout cas vous voilà prévenus !!!!

Haw Par Villa, 262 Pasir Pajang Rd.

vendredi 14 mai 2010

Du pain

A Singapour, on trouve du pain et même de la baguette, du fromage, de la moutarde, du vin et pas mal de choses qui pourraient nous manquer à nous autres français gourmands. Il suffit souvent d’y mettre le prix et surtout, lorsque Carrefour et Cold Storage ne remplissent pas leur mission de service public vis-à-vis des expats, de parcourir toute la ville pour trouver la bonne boulangerie, le crémier adéquat ou le magasin de vins le mieux achalandé.
Flemmarde comme je suis et/ou encore pas assez nostalgique de nos bons produits du terroir, je ne me donne pas cette peine et me contente des courses que l’on peut faire à proximité. Depuis notre arrivée, la famille a donc considérablement (et curieusement sans peine) réduit sa consommation de fromage. En ce qui concerne le vin, nos réserves nous préservent pour l’instant de la recherche effrénée de la dive bouteille mais d’ici peu les vins australiens et chiliens devront faire partie de notre patrimoine gustatif.
Mais par contre, pour le pain, il a fallu trouver une solution alternative. Si la tartine pain de mie/Nutella continue de satisfaire les enfants, la tranche mollassonne au petit-déjeuner, au déjeuner puis au dîner a très rapidement lassé les grands. Faisant fi de mes nombreuses et lamentables tentatives de boulange (en général de lourdes briques indigestes), je me suis lancée dans la fabrication de mon propre pain. Aidée par un petit cours particulier donnée par une personne de l’AFS, je maîtrise désormais la baguette croustillante, ou tout du moins qui croustille pendant les quelques heures suivant sa cuisson, le taux d’humidité rendant le pain caouchouteux en un temps record !!! L’odeur du pain embaume régulièrement ma cuisine et les miettes sont enfin revenues à table, pour notre plus grand bonheur et celui de Nono (et oui notre gekko adore)!

Je partage donc avec vous la recette la plus simple qui soit mais qui, à mon avis, ne marche qu’ici grâce aux 80% d’humidité et 30°C de la cuisine :
Pour 2 belles baguettes :
- 500 g de farine à pain (bread flour, marque Prima Flour pour moi), une partie pouvant être remplacée à votre goût par de la farine complète (mais du coup ça monte moins).
- 2 cuillères à café de levure de boulanger sèche (Dry Baker's Yeast, marque Saf-Instant),
- 2 petites cuillères à café de sel
- environ 430 mL d’eau.
Mélanger les poudres. Ajouter l’eau. Mélanger pour homogénéiser : ça doit coller. Couvrir avec un torchon humide. Oublier pendant au moins 4h h voire plus.
Mettre de la farine sur une plaque. Y faire tomber le pâton. Le façonner avec douceur en l’entourant de farine. Inutile de le pétrir (sauf si vous en avez très envie). Partager la masse en deux et, toujours avec la farine (et de la délicatesse), former 2 belles baguettes sur lesquelles vous ferez quelques entailles avec un couteau bien aiguisé. Mettre à four froid pendant au moins 60 min, thermostat réglé sur 180°C.
Et après, pour toucher le nirvana, il n’y a plus qu’à déguster tiède avec un petit bout de camembert...

PS : merci Elizabeth pour ton aide et Hélène pour tes remarques, la qualité de mon pain s’en est nettement ressentie !

dimanche 9 mai 2010

Mother's Day

Tous les pays ne fêtent pas les mamans le même jour. Ici, comme aux Etats-unis par exemple, c'était aujourd'hui ! Sous le prétexte fallacieux d'une méconnaissance des coutumes locales, enfants et mari n'ont pas relevé la date (qui pourtant faisait l'objet de moultes publicités dans les journaux) et je n'ai eu ni petit-déjeuner au lit, ni fleurs ou collier de nouilles. J'attendrai donc le 30 mai pour une séance de rattrapage obligée à la mode française.
Pour le moment, Singapore Mother's day oblige, j'offre à ma maman ainsi qu'à ma belle-maman quelques fleurs virtuelles, découvertes au coeur d'un centre commercial (Vivocity) de Singapour.
Je vous laisse seuls juges pour apprécier ce bouquet de fausses fleurs tropicales de 5 m de haut, pas très subtil certes mais en tout cas inratable.
Bonne fête aux mamans !!!